Revenus à la mode, les légumes anciens font un tabac. Ils représentent 5% des ventes de légumes en France et sont très prisés pour les fêtes de fin d’année. Fière de son succès, la filière des légumes anciens ou oubliés semble chaque année un peu plus promise à un bel avenir. Les consommateurs se les réapproprient petit à petit, variété après variété. Cela a commencé par le retour du topinambour puis du panais, ancêtre de la carotte, et c’est maintenant au tour du cerfeuil et du persil tubéreux ainsi que du crosne.
Un succès initié par les restaurateurs
Résultat, ces légumes sont mis en valeur par les enseignes dans leur rayon avec des places privilégiées dans des corbeilles en osier et des fiches recettes. Mais le succès des légumes anciens est aussi suscité par les chefs. C’est un marché porteur qui se développe grâce aux restaurateurs qui ont su donner une large place aux légumes anciens sur leurs cartes.
Autre clé du succès: les qualités nutritives de ces produits.
Les légumes anciens représentent un excellent apport de fibres, de vitamines et de sels minéraux ainsi que de glucides type sucres lents. Avec une spécificité pour le topinambour, qui a une réserve d’inuline, qui a la particularité de ne pas élever la glycémie.
Ainsi très adaptés aux recherches de goûts « nouveaux » et d’une alimentation de qualité, ils reviennent en force, et voilà un renouveau qui fait plaisir à voir.
La demande du consommateur est là. A vous de jouer !